Se sont joués aux tables du café les drames de l'adolescence. Les éclats de rire, de voix, de verre. Les fins de partie en attendant de l'eau. Les journées, de l'ouverture à la fermeture. Les pièces dans le juke-box, les amours, les amitiés que rien ne viendra jamais briser. Les heures de silence, les attentes, les lendemains de nuits blanches, les veilles de nuits sans sommeil. C'était là qu'on se rendait-vous, là qu'on se perdait, là qu'on passait à tout hasard. Le verre de limonade, le café, la bière, le sandwich jambon-fromage chaud. Là que rien ne devrait jamais changer. Là qu'on se retrouvait avant de savoir qui l'on était. C'était là.
Commentaires