La rue, longtemps, a eu mauvaise réputation. Les bars, ici, étaient louches. Et pas qu'eux. Le soleil, rarement, atteignait le trottoir. Un rez-de-chaussée sur cour, bas de plafond. Comme une grotte, un réduit. Lumière allumée en plein été. La place, à peine, de quelques meubles enfoncés au plus profond. Un cocon qui tiendrait du cagibi. Le lieux rêvé d'une renaissance, de la fin d'une enfance. La vie, longtemps, a eu mauvaise réputation. Et sa part d'ombre. On aura comme dans un film, un roman mille fois écrit, comme rarement dans la vie, trouvé là la force d'une rédemption, une renaissance. On est passé par là.
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