Sébastien Bailly

Sites Web de centres commerciaux

Tout a commencé avec le Forum des Halles. Lorsqu'Unibail, qui gère le centre commercial a souhaité réaliser le site Internet du Forum, j'ai été contacté, pour la partie rédactionnelle et une partie de la recherche iconographique.
Un client tel que celui-là, cela se soigne et se bichonne : c'est une sacrée vitrine !
Je suis donc intervenu, d'abord, sur la partie rédactionnelle "froide", celle qui n'est pas de l'actualité : aspects pratiques, historique (passionnant, dans le cas du Forum), etc. Ensuite, j'ai participé quelques temps sur la partie magazine, jusqu'à ce que la production soit internalisée.
J'ai fourni dans les mois qui ont suivi les mêmes prestations lors de l'élaboration du site d'autres centres commerciaux du groupe : Les Quatre temps, à la Défense, Cité Europe, à Coquelles, La Toison d'or, à Dijon, ou encore Carré Sénart.
Une expérience de l'écriture Web des plus enrichissantes.
On trouve encore le fort modeste logo qui servait alors à mon agence de fourniture de contenu rédactionnel, la Boîte à écrire, dans la rubrique "Crédits" de ces sites.

Complètement chronique

Ecrire une chronique est un exercice particulier. Dans la presse, une fois défini le thème général, on jouit, normalement, d'une entière liberté. On a un ou deux feuillets, voire trois, et vogue la galère !
Je n'en ai pas assez eu souvent l'occasion, à mon goût. Quelques unes dans des hors-séries d'Univers Mac, dont je suis encore assez content. Et, tous les quinze jours, aujourd'hui, sous pseudonyme, dans un hebdo féminin.
La chronique est un exercice vraiment particulier, le seul, avec l'édito, où le journaliste peut faire un peu de place à sa personnalité : elle est, par nature, subjective. Si elle apporte de l'information, si même elle le fait avec tout le professionnalisme d'un titulaire émérite de la carte de presse, elle peut se faire légère, et laisser place à l'humour.
Décalée, elle n'est pas toujours en prise directe avec l'actualité, ou alors en fait un commentaire assumé comme tel.
Elle est aussi spécifique lorsqu'elle devient régulière et que, de mois en mois, voire de semaine en semaine, elle se fait rendez-vous avec le lecteur et devient partie intégrante de l'identité du journal qui la publie.
Des chroniques, oui, j'aimerais continuer d'en écrire. Ciseler le texte, le polir, et offrir au lecteur non pas tant mon point de vue, qu'un bon moment de lecture, toujours un peu inattendu, drôle ou émouvant.
Quels thèmes pour mes chroniques ? L'édition, l'écriture, les nouvelles technologies, mais ce ne sont que des pistes, je pourrais tout aussi bien parler d'animaux, d'organisation de l'entreprise ou de gastronomie...

De l'industrie littéraire

La démocratie ne fait pas seulement pénétrer le goût des lettres dans les classes industrielles, elle introduit l’esprit industriel au sein de la littérature.
Dans les aristocraties, les lecteurs sont difficiles et peu nombreux ; dans les démocraties il est moins malaisé de leur plaire, et leur nombre est prodigieux. Il résulte de là que, chez les peuples aristocratiques, on ne doit espérer de réussir qu’avec d’immenses efforts, et que ces efforts qui peuvent donner beaucoup de gloire, ne sauraient jamais procurer beaucoup d’argent ; tandis que, chez les nations démocratiques, un écrivain peut se flatter d’obtenir à bon marché une médiocre renommée et une grande fortune. Il n’est pas nécessaire pour cela qu’on l’admire, il suffit qu’on le goûte.
La foule toujours croissante des lecteurs et le besoin continuel qu’ils ont du nouveau, assurent le débit d’un livre qu’ils n’estiment guère.
Dans les temps de démocratie le public en agit souvent avec les auteurs, comme le font d’ordinaire les rois avec leurs courtisans ; il les enrichit et les méprise. Que faut-il de plus aux âmes vénales qui naissent dans les cours, ou qui sont dignes d’y vivre?
Les littératures démocratiques fourmillent toujours de ces auteurs qui n’aperçoivent dans les lettres qu’une industrie, et, pour quelques grands écrivains qu’on y voit, on y compte par milliers des vendeurs d’idées.

Alexis de Tocqueville

Via Alain Giffard

Jouez avec les mots

Jouez avec les mots est un livre qui me tient à coeur. Le principe est, somme toute, assez simple. Le livre est constitué d'une série de chapitres qui, chacun, présente un type de jeu de mot : calembour, devinette, charade, lipogramme, boule de neige, etc.
Petite présentation générale pour chacun d'entre eux, avec moult exemples d'auteurs célèbres, puis recettes ad hoc pour créer vous-mêmes des textes ou des phrases à la hauteur.
Si vous êtes sensible à l'humour de Pierre Dac ou à celui d'Alphonse Allais, deux grands maitres à penser, si Raymond Queneau ou Perec ne vous laissent pas de marbre, si les contrepèteries et les blagues Carambar vous font rire ou sourire, n'hésitez pas, c'est le livre qu'il vous faut !
Pour l'acheter, vous pouvez cliquer là.

Télérama

Pendant deux ans et demi, de 2000 à 2002, j'ai écris très régulièrement des articles pour Télérama, dans une rubrique aujourd'hui disparue, consacrée au multimédia. J'ai alors trouvé chez Gérard Pangon, qui en avait la responsabilité, une qualité d'écoute et un professionalisme que je n'ai jamais observé dans une autre rédaction.
J'y ai commis, finalement, des articles sur des sujets d'une diversité qui avait tout, alors, pour me séduire. On en trouve encore quelques exemples en ligne, là, là ou là. Du fermier qui vendait ses canards sur Internet aux sites recensant les avis de consommateurs, de la fabuleuse histoire d'Adi aux logiciels de correction orthographique... Finalement, je crois me souvenir que peu de mes propositions ont été rejetées.
C'est vrai que je suis particulièrement fier d'avoir collaboré à ce journal là. J'y ai fait le reportage le plus émouvant de ma carrière de journaliste, dans un service de cancérologie pédiatrique. Curieusement, en regardant ce qui restait de mes articles pour Télérama sur le Web, je suis tombé dessus, dans une forme un particulière, puisqu'il a servi de sujet lors d'un concours. Comme c'est un document Word, je l'ai téléchargé ici.
Fin 2003, mon dernier article pour Télérama (après un long silence) aura été sur La Disparition de Perec. Cela aura été aussi mon dernier article en tant que journaliste, signé de mon nom. La Disparition, pour clore, même provisoirement, une série, c'était un bon choix, me semble-t-il...
Choix qui me valut, pour l'anecdote, d'être cité à la rime d'un sonnet de Patrick Flandrin. Vous pourrez lire les explications sous le poème pour tout comprendre.

Le Blog Gadget

J'ai l'opportunité, à partir d'aujourd'hui, de collaborer au Blog Gadget. Ce blog fait partie des publications en ligne de The Social Media Group.

Je vais essayer, à l'occasion, d'apporter une peu de fantaisie sur ce blog, avec des produits étonnants ou décalés, comme le ventilateur USB, ou la plaque électrique qui maintient votre café au chaud à brancher sur votre PC.

Cela me rappellera l'époque où je faisais ce genre de pages, pour Génération PC, L'écran des junioors, ou encore L'Ordinateur individuel...
Et pourquoi cela sur mon blog professionnel ? Tout simplement parce que cette activité est rémunérée : du blog professionnel, quoi.

Portage salarial

J'avais rendez-vous aujourd'hui avec le représentant d'une entreprise de portage salarial, à Rouen. Je voulais voir un peu, de près, ce que le système pouvait me permettre. Lorsque j'ai monté mon entreprise, ma toute petite entreprise, ce qui me pesait le plus était de passer du temps à faire autre chose que ce que j'aimais faire. Le poids, somme toute relatif, des tâches administratives me paraissait assez disproportionné.
Tout compte fait, le portage salarial permet en grande partie d'échapper à tout cela. Pour faire simple, la société s'occupe de tout, de l'émission du bon de commande à la facturation, en passant par le paiement de toutes les cotisations possibles. Concrêtement, si je faisais appel à eux, je toucherais, grosso modo, 50 % du prix hors taxe indiqué sur les factures. Cela en bénéficiant d'un statut de salarié sur la durée des missions.
Que j'ai dix missions par mois ou deux par an importe peu : la société de portage salarial est à mon service.
Résultat, sans avoir à monter une nouvelle structure, je sais que je peux travailler, dès demain, pour une société ou une collectivité, en toute tranquillité.
Seule inconnue : combien de temps après l'émission de la facture par la société de portage, et le paiement effectif par le client, toucherai-je mon salaire ? C'est à l'usage qu'on jugera.
Le guide du portage salarial, en ligne ici, donne de nombreuses informations.

Blogueur

Je suis un blogueur. Bien sûr, nous sommes quelques millions, rien qu'en France, à pouvoir le dire. Des blogueurs professionnels ? Il n'y en a pas tant que ça... Et qu'est-ce qu'un professionnel ? Quelqu'un qui gagne de l'argent avec ce qu'il fait, non ? Et bien, le blog de la ville de Canteleu, premier blog officiel d'une commune de France, je l'ai réalisé à titre professionnel.
Parallèlement, ma vie privée de blogueur est assez riche et variée. Outre ce blog-ci, qui reflète mon parcours professionnel, je dispose d'un blog perso, ouvert depuis octobre 2004, je participe à La Feuille, où il est question d'édition et d'édition électronique, j'ai tenté, pour voir, une aventure qui a tourné court au bout de deux mois, mais qui m'a appris...
Continuer dans cette voie, sous des formes multiples, dont certaines restent sans doute à trouver, et qui me permettraient, pour tout ou partie, de vivre, me semble une ambition réalisable, si un ou des employeurs m'accompagnaient dans la démarche.
J'ai dans l'idée que de nombreuses agences vont proposer des solutions de bloging pour les entreprises. Mais attention, un blog, ce n'est pas seulement la mise en ligne de textes, fussent-ils sympathiques. C'est aussi l'animation d'une communauté de commentateurs qui doit aller en s'étoffant, et un travail sur le réseau même des blogs aux centres d'intérêts connexes. Il s'agit, à proprement parler, de tisser un réseau, de créer du lien. Dans ce domaine, mes dix ans d'expérience en ligne ne sont pas un atout négligeable.

L'Ordinateur individuel

De 2000 à 2002, j'ai écrit une soixantaine d'articles dans L'Ordinateur individuel. Le plus régulier était une double page initialement titrée "3 mois avec...", puis "Six mois avec...". Cette double page était écrite à partir de l'interview de deux utilisateurs "lambda" d'un produit, qui donnaient ler avis sur les semaines qu'ils venaient de passer avec le logiciel ou l'objet dont il était question. Il fallait, systématiquement, trouver un utilisateur satisfait, et un autre qui ne l'était pas...
J'ai fait également dans ce journal des pages shopping, et quelques enquêtes, dont une sur les logiciels pour les tout-petits, par exemple.
L'aventure s'est arrêtée lorsque la double page "Six mois avec..." a été supprimée du magazine. Dommage.

Génération PC

C'est à Génération PC que j'ai fait mes premiers pas dans la presse diffusée en kiosque. J'y suis resté deux ans, de juin 1994 à mai 1996, alors que débutait, dans la même entreprise, l'aventure de PC Junior.
Dès novembre 1994, j'étais chef de rubrique, chargé du multimédia (jeux vidéos, logiciels culturels, etc.) et achats (du consumérisme pur et dur).
J'y ai beaucoup appris. Et le journal a bien marché, avec des pointes à 80 000 exemplaires par mois.
Sur l'illustration, là, si vous regardez bien, en bas à gauche, de trois quart dos, c'est moi, qui fait semblant de jongler...