Le Bulletin économique, publication de la Chambre de commerce et d'Industrie de Rouen, dans son numéro 666 de juin 2009, publie une interview où je raconte un peu mon parcours et mon métier. Je vous livre ça. Y a pas de raison.
Sébastien Bailly, journaliste et
responsable des activités Internet pour le
pôle
normand PQR (Déville-lès-Rouen) du Groupe Hersant
Media.
Expert de l'Internet, vous figurez parmi les
"nouveaux communicants" en Normandie et ailleurs.
Y-a-t-il un fil rouge dans votre parcours ?
J'ai commencé ma carrière de journaliste en 1991, et, dès l'origine, je me suis concentré sur des sujets ayant trait à ce qu'on appelle toujours les nouvelles technologies de l'information. J'ai eu des responsabilité dans des magazines spécialisés sur le sujet, et j'ai ensuite collaboré à la presse public, à des journaux comme Télérama ou Libération. Travailler sur ces sujets, au moment où les contenus prenaient petit à petit autant, voire plus, d'importance que la technique, a été une vraie chance. Le milieu des années 90, c'est le début des CD-Rom culturel, et puis petit à petit, l'avènement d'Internet.
Le fil rouge, dans tout cela, c'est le goût pour l'écriture. Ecrire, d'abord et toujours. En 2003, je suis allé au bout de la réconciliation entre ce goût pour l'écriture et les sujets que j'ai traité au début de ma carrière, avec un livre : « Bien écrire pour le Web », aux éditions Eyrolles. C'était le premier ouvrage sur le sujet en France. Du coup, j'en suis venu, pendant plusieurs années, à dispenser des formations sur le sujet à travers toute la France, et parfois un peu au delà... Je l'ai notamment fait pour le compte d'écoles de journalisme.
Mais ce n'était pas votre seule activité, vous avez même cumulé les casquettes...
C'est un peu vrai. J'ai continué d'écrire des livres, une quinzaine au total à ce jour. Et puis j'ai lancé, en 2005 un blog d'information local, Grand-Rouen.com, qui a rapidement obtenu une audience assez conséquente. Cette aventure là a duré trois ans. Ce sont trois année d'expérimentation quotidienne sur Internet, qui m'ont énormément appris. Parallèlement, il y avait donc les formations et les séminaires à propos d'Internet. L'occasion de rencontrer de très nombreux journalistes, de visiter de très nombreuses rédactions, et d'acquérir une certaine expertise sur les questions de la presse en ligne, tout en la partageant.
Ce sont les compétences acquises au fil de ces années que je mets au service de la presse normande depuis octobre 2008, date à laquelle j'ai rejoint le pôle normand du Groupe Hersant Média en tant que chef de service Internet.
Vous êtes à l'oeuvre depuis plus de 6 mois. Précisément que recouvrent vos fonctions ?
Je suis responsable du site Internet de Paris-Normandie. c'est sans doute la partie la plus visible de mon travail : m'assurer que le site soit à jour, vivant et attrayant, et qu'il rende aux lecteurs les services qu'il est droit d'en attendre. Une nouvelle version du site a été mise en ligne. L'audience augmente de semaine en semaine. Elle est aujourd'hui, peu ou prou, le double de ce qu'elle était en 2008. Et les retours des lecteurs sont très majoritairement positifs. Cependant, rien n'est acquis, et c'est un travail quotidien, un travail de fourmi.
J'ai mis en place des blogs thématiques, et puis, aujourd'hui, chaque rédaction locale du journal, à travers toute la Haute-Normandie, est en mesure de publier des brèves quotidiennes sur Internet, indépendamment de ce qu'on trouve sur le papier.
Vous dites que le site est la partie la plus visible de votre travail. Quelle est la partie invisible ?
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